blonde woman working from home in her bedroom in the dark, her face is illuminated by the computer screen

Comprendre les signaux d’alarme et rester proactif

L’abus en ligne, ou harcèlement virtuel, est répandu dans notre société depuis l’apparition d’Internet. S’il est aujourd’hui plus répandu dans les milieux privés et professionnels, il n’est pas toujours évident de le repérer. Qu’on l’appelle cyberintimidation, trolling (trollage) ou gaslighting (détournement cognitif), elle se présente sous de nombreuses formes non sollicitées de comportements nuisibles. Ces comportements peuvent être classés par niveaux de gravité, allant d’un comportement à la limite de l’inapproprié à un harcèlement grave.

Les lignes floues, les sous-entendus, la sexualisation, les commentaires grossiers et les communications, gestes ou autres communications numériques globalement inappropriés n’ont plus leur place au bureau. Cependant, depuis que la main-d’œuvre est passée au télétravail, les possibilités de comportements inappropriés et nuisibles ont pu se manifester.

Selon un sondage en ligne menée par un groupe sans but lucratif qui défend la diversité parmi les travailleurs de la Silicon Valley, la communauté technologique a signalé une augmentation du harcèlement fondé sur le sexe, la race, l’origine ethnique et l’âge.

« Par exemple, plus d’une personne interrogée sur quatre a déclaré avoir subi davantage de harcèlement fondé sur le sexe. Si l’on tient compte de la race et de l’identité sexuelle, ce chiffre passe à 39 % pour les femmes et les personnes non binaires asiatiques, à 38 % pour les femmes et les personnes non binaires latino-américaines et à 42 % pour les personnes transgenres. » Shannon Bond, NPR, Remote Work Is Leading To More Gender And Racial Harassment, Say Tech Workers (Le télétravail engendre plus de harcèlement fondé sur le genre et la race, selon les travailleurs du domaine technologique).

Repérer les drapeaux rouges du harcèlement dans le travail à distance

Le harcèlement au travail se présente sous de nombreuses formes, certaines plus évidentes que d’autres, toutes étant cependant inacceptables. Voici quelques-uns des signaux d’alarme les plus courants auxquels vous devez faire attention si vous faites du télétravail ou si vous avez un modèle de travail hybride.

  • Ne pas respecter les limites (p. ex., contacter des collègues en dehors des heures de travail).
  • Manque de confiance des employeurs dû à la « stigmatisation du télétravail».
  • Commentaires inappropriés sur l’apparence ou l’environnement domestique
  • Langage inapproprié, utilisation d’obscénités ou gestes inappropriés.
  • Ton de voix, blagues ou insinuations communiqués de manière non professionnelle
  • Envoi de commentaires inappropriés via les canaux de travail (canaux de discussion, messages textes, etc.)
  • Trop de messages sur les canaux de discussion d’équipe (envoi de pourriels aux employés (spamming))
  • Personnel éloigné aliéné
  • Forcer d’avoir la caméra en fonction lors des appels vidéo
  • Des messages, appels téléphoniques, messages textes ou courriels qui alimentent l’hostilité.

Malheureusement, l’un des aspects les plus importants du télétravail est le manque de préparation des employeurs lorsqu’il s’agit d’aborder les politiques et les protocoles concernant non seulement le harcèlement sur le lieu de travail, mais aussi les normes de base de l’emploi virtuel. Qu’il s’agisse des RH qui ne se modernisent pas assez vite ou des employeurs qui s’obstinent à ne pas accepter le concept de travail virtuel, il est inutilement difficile d’assurer la conformité des plates-formes virtuelles, encore plus aujourd’hui qu’avant la pandémie. Alors, que faire ? Il est essentiel que les employés disposent d’une manière sécuritaire à laquelle ils peuvent recourir lorsqu’ils se sentent mal à l’aise. Dans le même ordre d’idées, les employeurs doivent être responsables de la santé mentale et du bien-être des employés sur le lieu de travail.

Le harcèlement en ligne continue de progresser dans le télétravail. Si vous avez été témoin de ce type d’abus ou d’autres formes d’abus en ligne, ou si vous souhaitez simplement rester à l’avant-garde des défis que ces problèmes peuvent poser, il existe des mesures à prendre en tant que dirigeant pour lutter contre le harcèlement virtuel avant qu’il ne se transforme en un grave conflit professionnel.

  1. Préparez-vous – apprenez à connaître les caractéristiques de l’abus en ligne et mettez en place des politiques qui y répondent.
  2. Établissez une politique de harcèlement à distance et communiquez-la à tous les employés.
  3. Créez des canaux permettant aux employés de déposer des rapports et expliquez clairement le processus.
  4. Créez des procédures sur la façon dont les comportements problématiques seront traités et expliquez clairement le processus.
  5. Traiter les problèmes de manière rapide et approfondie et assurer le suivi des parties concernées.
  6. Recherchez et engagez un intervenant impartial pour gérer et atténuer les conflits.

Si votre organisation est confrontée au harcèlement virtuel ou à d’autres problèmes sur le lieu de travail, la consultation d’un médiateur neutre permettra de résoudre des situations distrayantes et difficiles et donnera à tous les participants concernés la possibilité de trouver une solution acceptable et d’aller de l’avant.

Chez Global Mindful Solutions, nous avons mis en place un processus qui vise à fournir des solutions utiles et complètes avec une approche compatissante et impartiale. Cela permet à toutes les personnes concernées de se concentrer sur leur retour au travail et de continuer à apporter une contribution positive à leur organisation tout en menant une carrière épanouissante.

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